No news...

... good news !!

Bon, peu de nouvelles, je le reconnais, mais dernièrement j'ai pas mal bossé. Je n'en ai pas trop parlé car la chose s'est faite doucement, c'est pas comme si y'avait un vrai changement comme celui dont je parle plus bas, c'est plutôt du genre "ah tiens tu pourrais m'aider à faire ça ?", puis "il faudrait faire ça", ou encore "tu sais faire des pizzas ? Regarde, c'est marrant", ou enfin "On ouvre le bar la semaine prochaine, je peux compter sur toi ?". Et voilà. Me voilà tour à tour ingénieur son, ingénieur lumière, électricien, installateur de ventilos, porteur de bouteilles vides à la consigne, plongeur, barman (oh yeah), pizzaiolo, jardinier, et j'en oublie sans doute.

J'ai par ailleurs rencontré quelqu'un, avec qui j'ai, de fait passé beaucoup de temps (j'ai fait mon premier crumble depuis une quinzaine d'années : 

 

Avant la cuisson, parce que c'était dézà zoli. 

 Non, je ne sais pas à qui sont les traces de doigt.

 Admirez la composition de cette photo !! On voit un bout de télé derrière !

Ce croustillant n'est-il pas à croquer ?

Jajaja paye ta TOURTE !!!

Les couleurs sont dingues, non ?

Bon... heureusement que je suis le cuisinier, si c'est pas bon, je peux me le dire discrètement...

 Crispy crispy...

Appréciez ce subterfuge : un excès de pâte et de crumble, et hop ! Je fais un ourlet fourré au crumble (= beurre + farine + sucre) 

Dédicace à cet antique four à gaz qui m'a permis de réaliser cette merveille culinaire...

Quant à la dédicace à ma comparse m'ayant permis de réaliser cette merveille culinaire, nous nous contenterons de cette phrase !

 Alors pourquoi ce crumble ? En fait, la demoiselle susdite a une merveilleuse machine à jus de fruits qui, après extraction du jus du fruit, expulse une pulpe absolument délicieuse, et pas si sèche qu'on aurait pu l'imaginer. Ici, c'était prune et cerise. 

Le gros point positif de cette chair de prune, c'est qu'elle est légèrement acidulée et que cette acidulité (ça se dit ?) se marie trèèèès bien avec le doux sucré du crumble. C'était super bon, et le seul point noir c'est que des gens ont mangé les parts que j'avais gardées... Ce qui veut dire la même chose, finalement, en fait.

Revenons à nos haricots. Pourquoi si peu de nouvelles ? J'ai aussi visité un peu "au hasard". Bref, tout un tas de choses qui font que je n'ai pas pris des masses de photos, ni beaucoup de choses qui méritent un nouvel article, ni vraiment pris le temps d'alimenter ce blog !

Que dire, donc !? Bientôt, vous aurez encore moins de nouvelles de ma part (si, si, c'est possible) car je vais travailler dans la Pampa, à partir de mi-janvier en théorie. 

La Pampa, c'est quoi ? Vous avez sans doute entendu ce mot dans Les Tontons Flingueurs, de la bouche de Lino Ventura : "Patricia, mon petit, je ne voudrais te paraître vieux jeu, ni encore moins grossier : l'homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois. Mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu !". 

La Pampa est une province d'Argentine, dont les principales caractéristiques sont les suivantes : 

Oui, oui, à peinie plus de 2 habitants au km² c'est pas pour rigoler. Pour compenser y'a des chevaux. Et du bétail. Beaucoup de bétail. C'est normalement ce qui fera partie de mon travail là-bas. Lever 5h30, sortir un cheval, monter dessus, libérer le bétail, l'emmener paître, le surveiller, le splitter ou le regrouper, puis le raccompagner dans les enclos. D'autres joyeusetés m'attendent, comme des vaccinations, des castrations plus ou moins sans anesthésie, du jardinage, peut-être. Tout ça pendant 2 mois, a priori.

Puis je rentrerai à Buenos Aires où je retrouverai ma promise, et j'y resterai vraisemblablement jusqu'au mois d'Avril, où mon frère me rejoindra pour 2 semaines de visitations Argentines. Et alors, vous aurez des photos. 

Donc voilà ! Après quasiment 1 mois d'absence, un message pour annoncer 2 mois d'absence. Ca c'est la classe. Oui, car dans la Pampa, y'a pas d'Internet (enfin, pas là où je vais (d'ailleurs un merci long comme 3 bras à Jamie pour m'avoir décroché ce job... A name to remember !), en principe). A priori y'a quand même l'eau courante. Faut que je me renseigne, tiens...

Ainsi, je présente des excuses modérées à ceux qui s'attendaient à une avalanche constante de photos incroyables et de récits épiques... Et vous dis à bientôt !!! Qui sait, je vais peut-être visiter des trucs de fou avant de partir dans la Pampa.