Hola !!
Bon, plus guère de nouvelles depuis un moment... A peine deux semaines de voyages, et déjà du périclitage ? De l'absentéisme ? Du dilettantisme !? ... Non.
En fait, je reste, depuis cette visite notable de San Telmo, à l'hôtel et dans ses environs, je discute avec des locos... HA HA HA un jeu de mots que seuls les hispanophones peuvent comprendre !! Mais ne vous inquiétez pas, j'ai créé un site web où vous trouverez la réponse : http://dictionnaire.reverso.net/espagnol-francais/loco. Et les argentinophones auront droit à un degré supérieur de compréhension de ce magnifique trait d'esprit. Vous n'avez pas (encore) d'ami argentin ? Rhôôôô...
Bref ! Je profite un peu de BA, ne vous inquiétez pas, je suis encore vivant et en bonne santé, et tout va bien, très bien, même. L'hôtel facilite pas mal la chose : on croise quelqu'un : "Hello, where are you from ? I was about to go out and get something to drink, want to come ?". Et *pouf pouf* nous voilà dans un bar, à profiter des happy hours (jusqu'à minuit ici... Oui, je suis d'accord, ça tient plus du "happy evening", mais bon), discuter de la vie à Trinidad, Brooklyn, Rio, que sais-je encore ?
Du coup, j'apprends plein de choses (ou prend pleinement la mesure de celles que je savais déjà). Dans les pays d'Amérique du Sud, c'est le chico ("mec") qui fait le premier pas dans les relations homme/femme. Oui, vous le saviez. Mais quand je dis "premier pas", ça n'est pas réservé qu'aux pieds.
Ainsi, récemment, en discutant, une brésilienne m'a demandé : "May I ask you a question ? ... I'm sorry but : are you gay ?". Elle m'a alors expliqué qu'un mec normal (comprendre "Brésilien", donc) aurait déjà essayé de l'embrasser. ... ah. Alors vous qui me connaissez en tant que Français quand il s'agit de savoir quoi faire avec une demoiselle, vous imaginez à quel point le silence qui a suivi était... long, pesant, et m'a fait beaucoup rire.
Intérieurement.
Ultérieurement.
De même, en boîte, quand on danse avec une nana (càd danser face à elle, à un pied de distance), elle se barre. Oui, même si on lui plaît. C'est une sorte de jeu, c'est normal, et il faut que l'homme insiste ; car céder du premier coup ici, c'est comme coucher le premier soir en France : c'est une disposition d'esprit (avouez : vous avez ri... souri ? soupiré ? fermé la fenêtre ?). Bref, il ne faut pas prendre ça pour un refus. Bon évidemment, je ne savais pas ça, sur le coup. Je pensais que, je ne sais pas, j'avais du sang sur le visage, pour que tout le monde fuie ainsi devant moi (ou rie, pour certaines... tsss). Du coup, évidemment, c'est en en parlant avec le gérant de l'hôtel le lendemain matin autour d'une aspirine (je rigole, Samôman, j'avais pas mal à la tête... Mais j'étais encore bourré ;-D) que j'ai compris ça : "es un juego, hay que insistir". Bon... à noter.
En boîte. Là-dessus, j'ai le T-Shirt dont je parlais dans l'article "San Telmooooo"
Je prends d'ailleurs des cours de culture en parlant avec Miguel, un avocat vénézuélien qui a passé quelques semaines ici. Ex: un cigare ne s'allume pas avec un briquet, "por que eso mata el tabaco"). Avec Ruben, un mec qui bosse dans une agence touristique entre BA et Iguazu, et qui étudie la sociologie. Ainsi, hier soir, j'ai eu avec lui ma première discussion sociologique sur Parsons, Bourdieu, et Luhmann, notamment sur les systèmes autopoïétiques, sur la sociologie systémique, marxiste et néomarxiste, etc. En espagnol, hein ? Avec un verre de vin, sur le patio devant ma chambre, pôôôôôôsé. Ca fait du bien d'entendre parler de la gentry sociologique, Durkheim, Weber, toute la clique !
Voilà le patio :
Donc voilà !
Tout va bien, je parle, je me fais corriger (merci à eux), je m'amuse à cuisiner un peu avec/pour des gens de l'hôtel, je sors, je profite...
Hablemo' !
PS : oui, on ne dit pas trop les "s" à BA.
Excellent et bien passionnant !
ReplyDeleteDes bisous d'ici Tyl et merci de nous partager cette vie si pleine !! Fiouuu :D
Amuse-toi et prends soin de toi, on pense à toi !
Beso' (si j'ai bien sai'i)
Dim