Situées à quelques 1300km de BA (Buenos Aires, btw (By The Way (au fait (:-p)))), Jamie et moi nous y rendîmes en bus. Ouais, on est comme ça. 2j après notre rencontre à l'hôtel, il m'a proposé ça "hey, bloke, what about going to Iguazu tomorrow ?". Ben... "hell yeah".
17h de bus, donc, formule économique, c'est à dire des sièges larges comme deux des avions en Business Class, inclinables quasiment à l'horizontale, avec assez de place derrière pour ne pas écraser les gens de derrière, un repas chaud un peu plus copieux que ceux d'Air France, et une collation au petit déj, selon l'heure. Des paysages impressionnants, très variés, de plateaux couverts de forêts à perte de vue à des collines immenses, une autoroute toute droite et vallonnée, et... une climatisation qui rendrait Whirlpool jaloux. Il doit faire quelque chose comme 15°C à l'étage supérieur. Merci le Guide du Routard pour m'en avoir averti (bien que je n'y pensasse pas, gné). Prévoir donc pantalon, pull, voire écharpe, histoire de).
Arrivée à un petit village le lendemain matin, dans des lieux assez pauvres, au sol rouge, aux maisons multicolores, et au ciel bleu façon Amérique du Sud.
Température assez étouffante, il faut reconnaître, notamment au sortir du bus tiroir à légumes (qui devrait être renommé "tiroir à bières", ndlr).
On se trouve un hôtel bien côté dans le Guide du Routard (que j'ai surnommé "Guide of the Retard", par autodérision, merci Jamie d'avoir ri).
Premier jour, nous faisons un tour par la partie forestière, "Jungle like" d'Iguazu. Arrivée assez surprenante dans un nuage de papillons jaunes qui volent de partout.
Puis nous commençons par un tour sur un petit bateau à rames conduit par un guide un peu rêveur, qui sillonne la rivière depuis 8ans, qui dit "connaître un peu le chemin". Merci à lui. On croise un caïman, quelques oiseaux multicolores, des bambous, et une quantité incroyable d'arbres divers et variés. Jamie nous fait la traduction, aux passagers américains ainsi qu'à moi, car tout le monde ne comprend pas -encore- l'Argentin.
(pour une raison que j'ignore, impossible d'afficher cette photo verticale...)
NB pour cette dernière photo : c'est la queue d'un caïman qu'on voit... :-)
Puis petit tour en Jeep jusqu'à la partie basse des chutes, c'est à dire "en dessous", quasiment. Enfin, assez pour être compètement drenched hasta los huesos (en vil frespanglais, traduire "trempé jusqu'aux os"), et ressortir radieux sous un magnifique arc en ciel.
Nous remontons jusqu'au sentier, en séchant tranquillement et prenant quelques photos fort appréciables...
Back to the bus, on rentre à l'hôtel et dormons en compagnie d'un couple de sourd-muets qui me font me rendre compte, une fois de plus, que le silence n'est pas incompatible avec un échange sensé et plein de sensibilité et d'humanité.
Second day : drache !
Une averse assez impressionnante qui nous offre un surprenant aquaplaning sur la petite terrasse de l'hôtel, et nous permet de "chill out" (se détendre, à connaître) pendant la journée, entre bouquin de grammaire espangole, bouquin en anglais, facebook (merci Jamie pour son Mac), discussions, jokes et grillades.
Dernier jour : départ à 15h30, ce qui laisse à Jamie le temps d'aller faire re(-re ?)-tamponner son VISA côté Brésilien (et d'aller voir les chutes de ce côté-là, il s'entend...) ; et à moi de voir la partie haute des chutes : Garganta del Diablo (traduire : "les Gorges du Diable"). La partie la plus impressionnante du site, réellement.
Un petit sentier qui parcourt une sorte de jungle entrecoupée par les rivières fort calmes, que surplombent de petits ponts en acier grinçant. Puis, enfin, l'arrivée aux chutes. Endroit sur-bondé, évidemment, et au flux quelque peu ralenti, il y a de quoi : les images parlent d'elles-mêmes !
Il est intéressant de noter que posséder un appareil photo en de telles conditions est un bénédiction... et une malédiction (ouais, cette phrase pue le réchauffé, mais elle est vraie). On a envie, tout de suite, d'immortaliser le moment. De plus, l'endroit est tellement blindé de monde que sitôt qu'on a accès à un point de vue intéressant, on mitraille, littéralement. Une fois sorti de la foule, je me suis dit "fichtre, j'ai rien vu autrement qu'à travers l'écran LCD de ma caméra !". Bref, faire attention donc à profiter réellement de l'instant en s'en mettant plein les mirettes, l'appareil photo au fond de la poche, en veille. Ca paraît évident aux expérimentés de la photo, mais voilà, c'est mon premier appareil donc, hein, gardez vos "ben oui, c'est évident" ! :-D
Retour en trottinant pour ne pas rater le bus de retour qui nous ramène, Jamie et moi, grelottants, à BA.
A faire, et refaire, à n'en pas douter !!
Hi, trop bien cette petite escapade. Tu n'as pas été confronté à la fureurs des coatis ? ^^
ReplyDeleteBen... si, un peu :s
ReplyDelete'Sont vraiment sans gêne ces bestiaux !! "Salut, avec ta permission (ou pas) je fouille dans ton sac". Trop marrant ^^
Wouaw, ca à l'air trop beau en tout cas! Pour les chutes, t'es sur que tu n'es pas au Canada, à Niagara?^^
ReplyDeleteHahaha non non c'était bien en Argentine ;-) Mais ça donne envie d'en voir d'autres !
ReplyDeleteTrop beau! merci de nous faire partager tes aventures!!bisous
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